Vous entendez peut-être parler des Sociétés Civiles de Placement Immobiliers (SCPI). Mais vous ne savez pas en quoi elles consistent ni leurs intérêts. Apprenez-en un peu plus dans les prochaines lignes.
La SCPI en un quelques mots
Pensées dans les années 60, les sociétés civiles de placement immobilier sont des entreprises à caractère financier. Leurs rôles se résument à acquérir et à gérer des propriétés immobilières. Les dites propriétés sont leur seul patrimoine. Elles sont acquises à base de la participation de leurs clients. Leurs gestions concernent essentiellement les loyers et les questions connexes. En règle générale, les SCPI s’intéressent principalement à l’immobilier du secteur tertiaire (les enceintes commerciales et les bureaux) dans lesquelles elles investissent. Elles peuvent se tourner vers l’ancien et procéder à des travaux de rénovation. Leurs clients contribuent en achetant des actions du dit patrimoine immobiliers moyennant une rémunération liquide ou fiscale. Il faut quand même souligner que si le client investit de l’argent, il ne devient pas propriétaire de patrimoine. Le patrimoine reste et demeure la propriété exclusive de la SCPI
Les familles de SCPI
Il y a 2 types fondamentaux de SCPI : Celles de rendement et les celle fiscales.
- Les SCPI de rendement : les plus courantes et les plus spécialisées. Elles s’évertuent particulièrement à procurer un bon rendement sur investissement, une revalorisation conséquente du capital investi. Pour ce fait, elles investissent dans l’immobilier le plus rentable (les enceintes commerciales et les magasins, les bureaux, les boutiques etc.). La rémunération est un retour sur investissement d’environ 5 % de façon trimestrielle ou semestrielle selon le cas. Enfin elles offrent la sécurité et la sûreté du marché immobilier.
- Les SCPI fiscales : Celles-ci ont un but essentiellement fiscal. Elles acquièrent les constructions vieillissantes dans des secteurs clés et privilégient. Elles procèdent aux travaux de rénovation nécessaire. Étant donné que ce sont généralement des travaux assez coûteux, ils engendrent des déficits fiscaux. C’est ce déficit qui sera partagé aux clients. Ils auront du coup moins d’impôts à payer qui sera de l’ordre de 30 à 40 % en moins.
Les intérêts des SCPI
Il faut disposer d’un capital assez conséquent pour faire cavalier seul dans le monde de l’immobilier sans oublier tous les risques y afférant. C’est pour contourner cette difficulté que les SCPI sont nées. L’intérêt le plus évident des SCPI est donc d’ouvrir les portes du monde de l’immobilier à le tout le monde. Que vous soyez un grand ou un petit investisseur. Le client est épargné de tout le stress lié à la gestion du patrimoine immobilier. La SCPI à pour mission de trouver les locataires, de collecter les loyers et de s’occuper des problèmes d’entretien et de rénovation. Dans le cas particulier des sociétés de rendement, les locataires sont des entreprises. Celles-ci disposent naturellement de plus de moyens financiers que les particuliers. Le risque de faire à un non-paiement du loyer est faible. Enfin, une SCPI est un excellent moyen de diversification des investissements. Mieux les risques du marché sont mutualisés et pèsent donc moins.
Les points faibles des SCPI
Les SCPI ont beaucoup d’avantages indéniables. De la même manière, elles pressentent quelques points qui ne militent pas en leurs faveurs. À l’instar de tous les secteurs financiers, le secteur de l’immobilier n’est pas épargné des périodes de stress. Ce qui implique la possibilité qu’il peut avoir des moments ou le client ne sera pas en mesure de revendre sa part du capital. Il devra patienter une liquidité considérable du marché pour le faire. Si tous les immeubles ne sont pas occupés, le dividende retourné est naturellement à la baisse. La baisse est importante en période de soudure. La valeur des actions du client vont de paire avec l’état de santé du marché. Si le marché se porte bien, les actions gagnent en valeur. Par contre, si elle dégringole, la valeur des actions ira decrescendo. Enfin, à l’achat des actions, les SPCI font des prélèvement entre10 à 14 % du coût.